Acap – pôle régional image

Elle fait partie de ces administrations dont l’acronyme, PJJ, est bien plus connu du grand public que la nature réelle de ses missions et l’ensemble des dispositifs et structures qu’elle chapeaute. Le travail de cette direction repose sur un travail éducatif individualisé et adapté aux jeunes. De la période de confinement que nous venons de traverser, les besoins se sont fortement accrus et les professionnels de la PJJ de la Somme – Aisne se mobilisent pour offrir aux jeunes davantage de propositions artistiques. C’est ainsi que Stéphanie Dorré, conseillère technique territoriale, nous a contactés pour concevoir un programme spécifique d’activités pour cet été. Voici quelques-unes des questions auxquelles elle a répondu pour nous.
 
  • Comment les jeunes et les éducateurs au sein des structures PJJ ont-ils vécu la période de confinement ?
​Les comportements des jeunes pris en charge pendant la période de confinement sont hétérogènes et varient selon le lieu de confinement : dans leur famille, famille d’accueil ou dans une structure. La crise sanitaire exceptionnelle (confinement et gestes barrières) a conduit les équipes éducatives à repenser leur prise en charge. Les professionnels ont fait preuve d’adaptabilité, de réactivité et d’imagination pour maintenir le lien avec les jeunes et leurs familles.
 
 
  • Cet été, un programme particulier va être déployé pour permettre aux jeunes de participer à des activités artistiques et culturelles. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui a amené à déployer ce programme ? Quelles activités seront proposées ?

Cet été, un programme a été établi par la Direction Territoriale afin de faire bénéficier nos unités d’activités pour la période estivale. Le but étant de sortir les jeunes et éducateurs des unités, leur proposer des actions afin de ré-appréhender l’extérieur après ces semaines confinés. Au programme il y a des balades à pied ou en vélo, du sport, des visites, des ateliers de création, du nettoyage de plage, de l’accrobranche, du cinéma…

 
  • Comment envisagez-vous l’apport d’un atelier cinéma dans ce contexte ?
​Le cinéma peut-être un médium d’extériorisation, une histoire, un rêve, une pensée à raconter, à inventer… Un échappatoire à la réalité… Un court métrage à imaginer…