Acap – pôle régional image

4 festivals cinéma de la région partenaires de La première des marches

Partenaires essentiels de l’accompagnement à l’écriture La première des marches, les festivals cinéma offrent une opportunité unique aux jeunes auteurs-réalisateurs de rencontrer des professionnels et de présenter leur projet de film. Alors que leur ligne éditoriale n’est pas consacrée uniquement à la jeune création, ils accordent néanmoins une place de choix à l’émergence des talents…

4 festivals et évènement engagés

Qu’ils soient tournés vers des œuvres d’hier ou d’aujourd’hui, ces évènements régionaux, Cinémondes, le Festival international du court métrage, le Festival international du film d’Amiens et les Rencontres Cinématographiques de l’ARP, ont fait le choix d’accompagner les jeunes talents en s’associant à La première des marches. Cet échange se concrétise par l’accueil des comités d’experts de sélection des candidats, des préparations en immersion au sein des festivals, des pitchs devant un public et des rendez-vous avec des professionnels de la production.

Dominique Olier, directeur artistique du festival Cinémondes à Berck, explique leur engagement en faveur de la jeune création cinéma.

Quels enjeux pour un festival d’accueillir des talents cinéma de demain ?

Au delà d’enjeux, c’est une mission ! C’est très important qu’il y ait une place dédiée aux jeunes talents au sein de la manifestation. Un festival doit être un levier pour des jeunes auteurs, soit en montrant leurs premiers films, soit en créant un espace pour présenter leurs projet de film en cours de développement. 

Le parcours proposé par l’Acap est un travail au long cours d’un an où les participants ont du temps pour nourrir leur réflexion, leur écriture et leur imaginaire. Un festival ne peut pas proposer cela, en revanche nous pouvons faire le relais avec le monde professionnel. C’est pour cette raison que nous accueillons les participants à La première des marches en immersion sur trois jours au festival afin qu’ils préparent leur présentation et qu’ils pitchent ensuite au Forum de production. S’ils arrivent à être convaincants, leur projet peut passer dans d’autres mains et éventuellement se concrétiser.

Immersion dans un festival, le point de vue intérêt des participants.

Sonia Djenadi : Même si l’ambiance des festivals est totalement différente, j’ai eu l’impression d’être au cœur des problématiques actuelles de l’industrie du cinéma français (notamment par les débats et conférences), qui rendaient d’autant plus concrètes les remarques des professionnels rencontrés pendant l’année sur le paysage du financement, de la production et de la diffusion. C’était un moment bouillonnant d’échange et d’amour du cinéma, et l’immersion sur plusieurs jours a contribué à créer un véritable cadre de réflexion et de désirs de création.

Guillaume Darius Khodevasi : C’était une SUPERBE expérience. L’exercice du pitch en public m’a toujours fait très peur et j’ai longtemps redouté ce premier essai. Mais, et même si j’ai été extrêmement stressé, j’ai vraiment apprécié réussir cette exercice. Je me suis prouvé que j’étais capable de le faire et je me sens aujourd’hui beaucoup plus fort à ce sujet.

>> 2 appels à candidatures sont actuellement en cours pour la prochaine édition de La première des marches 

 

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